Début juillet 2002, une alerte a été lancée par plusieurs agences nationales de santé dans le monde concernant un risque de méningite lié à l'implant.

 

Il s'avère qu'un modèle particulier d'implant (Clarion avec positionneur) présente un risque particulier. Ce produit a été retiré du marché.

Les études statistiques qui ont été réalisées depuis cette annonce montre que les porteurs d'implant ne courent pas un risque supérieur aux personnes non implantées d'avoir une méningite.

Par contre, certaines personnes sourdes, implantées ou non présentent un risque accru, du fait de malformations de leur oreille interne. ce risque supplémentaire n'est pas lié à l'implant.

Néanmoins, par précaution, les centres posant des implants recommandent la vaccination contre la méningite. Pour l'adulte, le vaccin souvent préconisé est généralement le PNEUMO 23.

Article extrait de notre journal de 2002 :

Chez les patients porteurs d’implant cochléaire, le risque (extrêmement très faible) de méningite infectieuse bactérienne a été signalé au cours de l’année 2002. Quelques dizaines de personnes sur plus de

50 000 implantées ont été atteintes, d’après l’enquête mondiale qui a été réalisée au cours de l’année 2002.

De quelles méningites s’agit-il ?…

La méningite est un état inflammatoire, d’origine infectieuse (bactérienne, virale ou même mycosique) ou non-infectieuse, qui touche l’enveloppe du système nerveux central et le liquide qui s’y trouve (liquide céphalo-rachidien).

Pour les patients porteurs d’implant cochléaire, il s’agit du risque de méningite infectieuse bactérienne.

Tout d’abord , il faut préciser que cette méningite des sujets implantés n’a aucun rapport avec ce qu’on appelle les « méningites cérébro-spinales » et dont le nom est réservé aux infections dues à une bactérie précise, le méningocoque, dont on parle régulièrement dans la presse. La méningite cérébro-spinale peut toucher, de façon très rare et au hasard, des enfants et des sujets jeunes (jusqu’à 25 ans). Ces méningites à méningocoque risquent de provoquer de petites épidémies localisées, car le méningocoque se propage par voie aérienne et pénètre dans les méninges sans qu’il existe une brèche anormale vers l’extérieur. Elles justifient des vaccinations de tous les jeunes d’une région géographique exposée. Ce type de méningites ne concerne pas les implants cochléaires.

En revanche, l’étude des quelques cas de méningites survenant chez des implantés cochléaires, montrait qu’il s’agissait de bactéries qu’on trouve fréquemment lors des infections des muqueuses du nez, du pharynx et des oreilles : le plus souvent le pneumocoque et l’hemophilus influenzae. Le passage vers les méninges nécessite presque toujours une brèche anatomique, même de taille très réduite, vers la méninge. Ce passage a probablement été facilité par l’acte chirurgical, la présence de l’implant et les éventuelles anomalies anatomiques préexistantes dans la cochlée.

Les circonstances de l’infection dans le cas des implantés cochléaires

L’infection a pu survenir peu de temps après l’opération, ce qui a constitué une complication accidentelle post-opératoire exceptionnelle. En fait, presque toujours les méningites se sont déclarées au delà de la période post-opératoire et parfois très longtemps après l’opération. Dans ce cas, la question posée par les médecins et les autorités sanitaires de tous les pays était de savoir si ces infections avaient un lien avec l’appareillage en place ou s’il s’agissait de méningites qui auraient pu survenir de toute façon comme chez n’importe qui n’ayant jamais eu d’opération de l’oreille ni de matériel implanté.

Il apparaît que dans la grande majorité des cas, l’appareil était un implant cochléaire de marque CLARION d’un modèle particulier précis (électrode HiFocus avec positionneur).

Dans les cas très rares de méningites survenues avec d’autres appareils, il existait presque toujours une anomalie anatomique de l’oreille, expliquant la surdité, mais aussi augmentant le risque de méningite, même en l’absence d’implant cochléaire. De plus les méningites n’étaient pas plus fréquentes que dans la population générale ayant ce type de malformation, mais non-porteuse d’un implant cochléaire.

La décision officiellement prise par les autorités sanitaires françaises :

Les autorités sanitaires françaises, après avis d’un comité d’experts médecins, ont préféré conseiller dorénavant une vaccination antimicrobienne systématique des futurs opérés d’un implant cochléaire, ainsi que des personnes déjà porteuses d’un implant cochléaire.

Quel type de vaccination ?…

Pour les grands enfants, les adolescents et les adultes, il est préconisé de faire une vaccination contre le seul pneumocoque. Ce microbe est fréquent et dangereux lorsqu’il est responsable d’une méningite. Or un vaccin existe, bien qu’il ne couvre pas tous les types de pneumocoque. Il s’agit du Pneumo 23 : une injection intramusculaire à renouveler tous les 3 ans..Pour les enfants en bas âge, il est recommandé de faire la vaccination contre l’Hemophilus influenzae et, contre le pneumocoque, d’utiliser un nouveau vaccin, le Prevenar qui sera ensuite complété par le Pneumo 23. 

Chez les patients porteurs d’implant cochléaire, le risque (extrêmement très faible) de méningite
infectieuse bactérienne a été signalé au cours de l’année 2002. Quelques dizaines de personnes sur plus de
50 000 implantées ont été atteintes, d’après l’enquête mondiale qui a été réalisée au cours de l’année 2002.
De quelles méningites s’agit-il ?…
La méningite est un état inflammatoire, d’origine infectieuse (bactérienne, virale ou même mycosique) ou
non-infectieuse, qui touche l’enveloppe du système nerveux central et le liquide qui s’y trouve (liquide
céphalo-rachidien).
Pour les patients porteurs d’implant cochléaire, il s’agit du risque de méningite infectieuse bactérienne.
Tout d’abord , il faut préciser que cette méningite des sujets implantés n’a aucun rapport avec ce qu’on
appelle les « méningites cérébro-spinales » et dont le nom est réservé aux infections dues à une bactérie
précise, le méningocoque, dont on parle régulièrement dans la presse. La méningite cérébro-spinale peut
toucher, de façon très rare et au hasard, des enfants et des sujets jeunes (jusqu’à 25 ans). Ces méningites
à méningocoque risquent de provoquer de petites épidémies localisées, car le méningocoque se propage par
voie aérienne et pénètre dans les méninges sans qu’il existe une brèche anormale vers l’extérieur. Elles
justifient des vaccinations de tous les jeunes d’une région géographique exposée. Ce type de méningites ne
concerne pas les implants cochléaires.
En revanche, l’étude des quelques cas de méningites survenant chez des implantés cochléaires, montrait qu’il
s’agissait de bactéries qu’on trouve fréquemment lors des infections des muqueuses du nez, du pharynx et
des oreilles : le plus souvent le pneumocoque et l’hemophilus influenzae. Le passage vers les méninges
nécessite presque toujours une brèche anatomique, même de taille très réduite, vers la méninge. Ce passage
a probablement été facilité par l’acte chirurgical, la présence de l’implant et les éventuelles anomalies
anatomiques préexistantes dans la cochlée.
Les circonstances de l’infection dans le cas des implantés cochléaires
L’infection a pu survenir peu de temps après l’opération, ce qui a constitué une complication accidentelle
post-opératoire exceptionnelle. En fait, presque toujours les méningites se sont déclarées au delà de la
période post-opératoire et parfois très longtemps après l’opération. Dans ce cas, la question posée par les
médecins et les autorités sanitaires de tous les pays était de savoir si ces infections avaient un lien avec
l’appareillage en place ou s’il s’agissait de méningites qui auraient pu survenir de toute façon comme chez
n’importe qui n’ayant jamais eu d’opération de l’oreille ni de matériel implanté.
Il apparaît que dans la grande majorité des cas, l’appareil était un implant cochléaire de marque CLARION
d’un modèle particulier précis (électrode HiFocus avec positionneur).
Dans les cas très rares de méningites survenues avec d’autres appareils, il existait presque toujours une
anomalie anatomique de l’oreille, expliquant la surdité, mais aussi augmentant le risque de méningite, même
en l’absence d’implant cochléaire. De plus les méningites n’étaient pas plus fréquentes que dans la population
générale ayant ce type de malformation, mais non-porteuse d’un implant cochléaire.
La décision officiellement prise par les autorités sanitaires françaises :
Les autorités sanitaires françaises, après avis d’un comité d’experts médecins, ont préfèré conseiller
dorénavant une vaccination antimicrobienne systématique des futurs opérés d’un implant cochléaire, ainsi
que des personnes déjà porteuses d’un implant cochléaire.
Quel type de vaccination ?…
Pour les grands enfants, les adolescents et les adultes, il est préconisé de faire une vaccination contre le
seul pneumocoque. Ce microbe est fréquent et dangereux lorsqu’il est responsable d’une méningite. Or un
vaccin existe, bien qu’il ne couvre pas tous les types de pneumocoque. Il s’agit du Pneumo 23 : une injection
intramusculaire à renouveler tous les 3 ans..Pour les enfants en bas âge, il est recommandé de faire la
vaccination contre l’Hemophilus influenzae et, contre le pneumocoque, d’utiliser un nouveau vaccin, le
Prevenar qui sera ensuite complété par le Pneumo 23.